Auteur : ~Askja~


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Déclaration


J'étais amoureux d'un ange,

D'une princesse étrange,

D'un vampire millénaire,

D'une fée imaginaire,

D'un esprit sensuel,

D'une âme éternelle,

D'un démon maléfique,

Et d'une sirène magnifique,

Mais quand je t'ai vue,

Ils ont tous disparus...

Askja


J'ai pris ma plume

J'ai pris ma plume
Ma plume de serpent
De serpent à plumes
Pour t'écrire un mot
Maux de tête
Mot d'amour
Ca dépend du serpent
Du serpent à plumes
Qui court toujours
Pour sauver ses plumes
Des chasseurs de plumes...
Et ma plume
Ma plume de serpent
De serpent à plumes
Je l'ai trempé dans l'encre
Dans l'encre du bateau
Du bateau de Chine
Qui revient de loin
Remplit d'encre
D'encre de Chine
Pour qu'on écrive des mots
Maux de tête
Mots d'amour
Ca dépend du bateau
Du bateau de Chine
Qui jeté l'ancre
Dans le port de Chine...
Il a jeté l'ancre
Et moi je jette de l'encre
Sur ma feuille
Ma feuille de papier
De papier mâché
Qui vient de très loin
Plus loin que le bateau
Que le bateau de Chine
Qui vient d'un pays
Où l'on fabrique du papier
Pour qu'on écrive des mots
Maux de tête
Mots d'amour
Ca dépend du papier
Qui s'envole en avion
En avion en papier...
Et je t'écris des mots
Des mots qui font des phrases
Des phrases qui ne veulent rien dire
Et je ne vais pas les forcer
Si elles ne veulent rien dire
Rien avouer...
Et voilà les maux
Les maux de tête
Qui arrivent dans ma tête
Ma tête de Turc
Ma tête de cochon
Ma tête de linotte
Ma tête à claques
Les maux sont plus forts
Plus forts que les mots
Alors je vide l'encre
L'encre du bateau
Du bateau de Chine
Alors je range ma plume
Ma plume de serpent
De serpent à plumes
Et je pli ma feuille
Ma feuille de papier
Pour en faire une cocotte
Une cocotte en papier
Que je vais te donner...

Askja


Prédiction

Ce soir un devin
M'a prédit qu'un matin,
M'éveillant en retard
D'un instant dérisoire,
Je trouverai le malheur
D'une grande frayeur,
Comprenant d'un coup
Que ma vie est un trou
Qui traverse un moment
Sans vrai but apparent
Dans un vide écrasant
Traduisant le néant.

Askja


souvenir

Il est des temps morts,
Où je repense encore,
Au poids de ton corps,
Sur le mien à l'aurore,

A ta peau parfumée,
Subissant mes baisers,
Quand trop fatiguée,
Tu t'abandonnais...

Je repense à ces nuits,
Et à ces jours aussi,
Témoins de nos envies,
Honteux de nos cris,

A nos baisers sauvages,
A nos moments de rage...

Mais j'y pense que le soir,
Et je n'ai plus qu'à boire,
A m'étaler dans un bar,
Pour arrêter d'y croire...

Askja



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Mise à jour : le 28 décembre 2004