Auteur : ~Moreny~

Douce Anémone

Gracieuse tu t’élances en Sabre,
Arborant le ton généreux d’un corps en Arbre, 
Dessein sensuel dominant l’Air, 
Qui respire enfin sous tes reins, 
Le glissement naturel de mes mains. 

Parcourant les flammes Hautes de ta chair discrète, 
Une main chaude vient séjourner au flanc de ta jeunesse secrète, 
Tu m’appelles à Toi toute coquette, 
Viens ceuillir en Moi les charnelles pâquerettes. 

Baignant dans une sève d’extase frodonnée d’un tendre baiser, 
Les yeux en phares je prie ton corps d’une vierge naissance embrasée ; 
Donnes-Moi l’Éternité ! 

Dès la première Valse de Nos Sommes, 
S’exprime le Cor cristallin de tes hanches, 
Sifflement étanche d’une bouche en chant Fantôme, 
Jouissances en Terre Avalanche. 

Les Retrouvailles sont toujours Parfaites, 
Libre au point que Rien ne L’affecte, 
Une flèche sans perte de liesse 
Ô Cœur de la Divine Déesse. 

Moreny

J’aime

J’aime quand tu me souris au matin
Dans la voiture
Cela me rassure
Cela me fait rougir
Quand tu me donnes un câlin

J’aime quand tu danses,
Le regard cherchant comiquement les pas
Le mouvement salin, la fluidité de tes bras
Tes hanches qui chantent
Ta beauté qui toujours s’élance
Et moi assis sur le divan les yeux en transe

J’aime te voir comme un enfant
Les yeux brillant d’un rire levant
Les pommettes roses en sable mouvant
Et les oreilles légères écourtant le temps

J’aime lorsque tu viens me prendre
Te donner entière dans un baiser amoureusement tendre
Car ainsi en moi disparaissent les cendres âpres
Parce que j’aime sentir l’exaltant feu papillonné du ventre

J’aime me coller à Toi sur ton corps chaud et moelleux
J’ai l’impression d’être le plus heureux
Le désir en Moi monte comme une poussée des cieux
Dévorant ma conscience d’un appétit douteux !

J’aime caresser ta chair
d’une main douce et féroce à la fois
Que tu me chavires l’émoi
D’un habile choix
Riant de moi lorsque j’exprime ma joie
De venir en toi en me foutant des rois

J’aime entendre ta voix au téléphone
Sensuelle mélodie quand tu te nommes ;
«c’est bien Moi ta douce anémone
viens me rejoindre nous mangerons La pomme»

J’aime lorsque tu me vois clair
Me disant ce que tu as «vu» hier
Dans le noir un troll en colère
Parce qu’il n’avait pu goûter ta chair

J’aime te voir belle et sévère
Comme si tu en voulais à la terre entière
D’avoir oublié de te choisir première
Quand le monde préfère écouter des méméres
Lorsque le temps est venu d’exprimer notre Père Mère

J’aime quand tu pleures
En regardant danser tes pieds
Lorsque sous les arbres tu te laisses aller
Même quand tu oublies d’y participer ;
Je t’aime Mon Ange que j’ai crée

J’aime te voir marcher dans les bois
Marié que tu es au sentier étroit
Et sous les feuilles d’Automne
Ô magique toît
J’épelle ton nom entre le vent de mes doigts

J’aime ton profil
à la lueur de la chandelle verte
tes yeux sereins et calmes
qui se retournent certes
Sur ma voix qui jamais ne s’arrête
Jusqu’à ce que tu m’ouvres ta porte
Secrète

J’aime à l’Or entendre notre tête muette
Que l’on se dise enfin
que nous sommes prêts
à laisser ensemble tomber
nos croyances inquiètes
pour s’Aimer l’Un et l’Autre
dans ce que l’on Est

Moreny
La colère en tête, le ventre en tempête

Pointu sont les matins du ventre tordu, 
Épargnée de noirs rêves nocturnes, 
La poigne choquante de Neptune, 
nous frappe au dos, crispée et nue. 

Les poings dressés au vil sommet, 
Elle dégaine honteusement sa rage, 
Qui bardée de violence en sonnet, 
Creuse le lit d’un fol tapage. 

Le palais en étau, 
Ne laissant même pas passer l’eau, 
Des voix il y en a trop, 
Allez-vous-en et vite au galop ! 

Que le Silence se fasse Maintenant, 
En cet esprit injustement prenant, 
Qu’il taise sa cacophonie inspirée du Néant, 
Et que l’Amour vienne conduire cet errant, 
À sa juste place où il s’exprime rayonnant.

Moreny


La Déesse de l'Amour 

Virevolte le vent 
Sous cette couche d’horizon blanc 
Elle s’endort sous le rêve vacant 
Des rondes de soleil rayonnant 

Demain Elle sera la puissante 
Une beauté de vérité radiante 
Transformant la terre en joie éclatante 
Sous le flambeau de sa réalité vivante 

Une mélodie s’éternisera dans notre Cœur 
Apportant ainsi l’aura du grand bonheur 
Nous voici maintenant réunis pour cette douce heure 
Où coulera à flot la lumière de sa douceur 

Sur nos épaules lourdes des fausses prières 
Elles allègera ce qui nous poignarde par derrière 
Elle n’est pas celle qui posera les barrières 
Nous sommes seuls responsables de notre pesante crinière 

Elle est ce qu’elle dénoue dans nos jours 
Un espoir pour ce qu’il y a de toujours 
Un Libre Voir à l’entrée du carrefour 
Elle est la Déesse du Libre Amour 

Moreny


La Floraison de L’Esprit 
Visualisation 

« Soudain le Cœur où j’habite, réellement s’étend, 
Se répand et Se peint à mes yeux errants 
Sur la vie… » 

Une vive gaieté m’envahit le sang, 
L’Esprit clair et Serein d’un Vaste champs, 
J’exprime et je respire ce que l’Eau fraîche et pétillante 
Est 
À la bouche d’un ruisseau sec et morne 

Autour de Moi et d’Elle 
L’atmosphère est Verte, 
Elle Est semée de fleurs où la mesure de leur Beauté est absente, 
Je sais me voir en Elle, 
Comme j’ai conscience du Vase qui nous Unit, 
Et de la Terre qui nous Nourrit 

Là où j’étais étroit et fermé, 
Je m’ouvre à l’humilité, 
Et je marche sur le chemin de la Liberté, 
Sans oublier que Je Suis Celui qui aime et qui Est aimé 
Dans Son Intégralité

Pointu sont les matins du ventre tordu, 
Épagnée de noirs rêves Nocturnes, 
La poigne choquante de Neptune, 
nous frappe au dos, crispée et nue. 

Les poings dressés au vil sommet, 
Elle dégaine honteusement sa rage, 
Qui bardée de violence en sonnet, 
Creuse le lit d’un fol tapage. 

Le palais en étau, 
Ne laissant même pas passer l’eau, 
Des voix il y en a trop, 
Allez-vous-en et vite au galop ! 

Que le Silence se fasse Maintenant, 
En cet esprit injustement prenant, 
Qu’il taise sa cacophonie inspirée du Néant, 
Et que l’Amour vienne conduire cet errant, 
À sa juste place où il s’exprime rayonnant.

Moreny

 

La Mer

Océan sous mon pied
Passablement marin
Tu creuses l’éternel faim
De tes vagues tranquillités

Toi la mère du Berceau
Rame la joie tremblante
De l’horizon en rameaux
Sur tes marées mouvantes.

Tes vents de colères
Reflétant la mélancolie insulaire
Des cœurs en tempêtes
Chancelant sur la crête

À ton écume émiettée
Versée des dunes mourantes
Qui caressent les vagues rochers
D’une tendresse transparente

Tant de marins engloutis
Pour autant de souvenirs enfouis
Mais beaucoup sont aussi parti
Pour y creuser leur nid d’infini

C’est le rêve en élégie
La demeure du poursuivi
La profondeur d’une tristesse
Le foyer d’une déesse

Va bercer le cœur humain
De ton désir certain
D’y voir l’amour prochain
Habité en Son sein

Moreny


L'amour infini : La destinée humaine

Survivre pour pouvoir vivre 
ce à quoi nous avons survécu 
Recommencer pour pouvoir commencer à vivre 
ce pourquoi nous nous sommes battu 
Accepter ce que nous avons créé pour reconnaître 
ce que nous avons perdu 

Tolérer ceux qui nous ont détenu 
pour pouvoir Libérer les maîtres déchus 
et pardonner à ceux qui se sont rendu 
pour détrôner ceux qui se sont vendu 

Reconstruire les temples de l'Amour 
à la lumière de celui qui l'éclaire au jour 
En n'oubliant pas que soudainement hier 
Nous avons détruit ceux construit sur plus 
fort que la prière 

Reconnaître ce pour quoi nous avons vécu 
afin de révéler pourquoi nous avons 
fait naître ce que nous avons voulu 

Imaginer Comment nous avons séparé 
ce que nous sommes devenus 
pour comprendre pourquoi nous avons trompé 
ceux qui nous avaient reçu 
En refusant d'entendre autre chose que 
notre vécu 

Rechercher les partances en chemin inconnu 
pour trouver qui nous sommes à nu 
et prouver que tous ce que nous avons vu 
n'en appelle pas à savoir être reconnu 

Attendrir notre bras pendu 
à tout ce que nous gardons en garde à vue 
afin de découvrir que tout ce que nous avons perdu 
ne vaut pas la peine d'être retenu 

Réveiller le rêve éveillé 
que nous avons délaissé à une clé 
sous les portes fermées de la réalité 
qui s'ouvrent simplement quand nous aimons 

Partager ce que vous protégons 
Pour permettre à la richesse d’aider 
Une promesse à se vouloir donner 
Pour croire à une raison de cachée 

Permettre à la Vie de nous chanter le seul refrain, 
Que l’Amour Infini est l’unique chemin, 
Pour détourner le malandrin du malin, 
Et que la seule conduite pour forcer les mains du destin, 
À se réunir en un monde entier, 
enfin, 
Est de n’avoir rien que la force de S’Aimer 
Jusqu’à l’impossible fin.

Moreny


La Pluie du Verbe Prisonnier: L'étranglement de nos émotions!

Au long et escarpé Sentier de l’Ensommeillé, 
À la sève des ruelles aux mots oubliés, 
Glissantes de ses tortueuses paroles décapités, 
Ruisselantes et creuses sont les notes ravalées. 

Armé d’une mesure passé, 
S’est-Elle étouffé, 
Au puit des lèvres asséchées, 
Une poésie éventrée. 

Ô majestueux Chant Vierge du Printemps, 
Tends nous la Grâce du cygne blanc, 
Que notre Cœur Soit au Devant, 
Et puisse s’étendre partout l’Amour Parlant. 

Car la gorge enflée de noms immondes, 
La honte me ronge entre ces deux mondes ; 
Des monstres vociféré à la table, 
Jusqu’aux répétitions de sons né des montres et du câble. 

Syllabes grises sur ton d’ivrogne, 
L’Esprit vaniteux en somme grogne, 
Connaissances prises comme vieilles charognes, 
L’aversion est son triste pagne. 

Des verbes rampants de l’Autoritaire, 
Au récital de l’abrutissement scolaire, 
Que de noirs molaires en étau de Colère : 
Ô Souçi de Plaire. 

Là où la Parole gratuite se donne en exemple, 
Naît la Présence d’une compréhension fluide dans une robe souple, 
Où la voix exprime une flamme claire et ample, 
Que le Miel de la Verte langue Vienne donc habiter Ce temple !

Elle s’est élevée à son horizon, 
Les Dunes de la fierté sont en Passion, 
Douces et rebelles sont ses raisons, 
Ô sensuelle Astre de toute saison. 

Toi Seule dévoilée au Minuit bleu, 
Ta chair blonde et luisante au Milieu, 
De cent lieux épuisés par les amoureux, 
Regorgés de tes charnels feux. 

Ô Dame Reine des lumières sereines, 
Des calmes Mers aux fleuves écharnés Tu es la Gradienne, 
Porteuse d’Une clé mariée à sa main Marraine, 
Elle s’ouvre le Cœur aux Marées qu’Elles sèment. 

Pudique Ses courbes s’échelonnent, 
Se fondant harmonieusement à la Robe noire de la Nuit qu’Elle affectionne, 
Devêtu et Parfaite, 
Rien ne l’achète, 
Elle danse dans nos yeux, gratuite. 

Puis Elle S’en retourne à Ses quartiers, 
De notre fenêtre Elle disparaît en Entier, 
En Secret on la sait toujours Présente mais discrète, 
Car en Soi elle fait la fête la Divine Coquette! 

Moreny


La reine de coeur

Oooh dame bohème, 
Toi la goutte d’une mer reflétant l’éclat du soleil, 
Tu viens étriquer mon labial lorsque tu te pointes en mon œil, 
Et tu respires véritablement l’essence de cœur d’une reine qui se sème. 

À ta sérénité d’Essentiel qui encourage l’expiation des démons inutiles, 
Tu donnes à folâtrer l’humour d’action, 
Et quand tu me lances ton sourire facile, 
Je deviens déjà omnibulé par tes couleurs de l’Émotion. 

Pour cette chaleur enivrante en mon libre cœur, 
Lorsque tu t’acôtes sur lui dans le train-train routier, 
Je bois à la tendre source de mon sensible émoi pour ta candeur, 
Et je porterai à jamais ton jovial enseignement comme éternel collier. 

Et pour ta forte et espiègle charpente clowné, 
Celle qui berce mes mains à altérer son amour touché, 
Afin de forger mon geste d’une perpétuelle tendresse de création, 
HaaAaa ma reine, j’aspire à la triste heureuse volupté de ton aura d’inspiration. 

Tu m’offres ta lune égouttée en phonèmes, 
Et tu viens déposer doucement sur mon cœur ta propre laine, 
Celle qui réchauffe de blanc ardent ma grise peine… 
Par la consonne chatoyante de ta bohème. 

Ton éclat de joie soupiré me murmure le repos d’un loir, 
Car je serai ton zélateur de toujours dans la foire, 
Et je ne me permettrai pas l’ombre de la désuétude sur ton souvenir, 
Parce que tu seras à jamais la reine de l’Humour pour la plénitude 
de mon futur rire.

Moreny

Le dîner des égos : La mendiante du Chevalier

Toi et Moi 
Le dîner des Egos ; 

Tu m'accompagnes aux premières lueurs pour me montrer 
à sortir au grand jour. 
Je marche toujours avec toi et alors, d'un geste grave, 
Je m'accroche à ton épaule et je bois à ta santé. 
Tu me donnes la vertu de pouvoir expirer jusqu'en pleine 
lumière pour en appeler aux jours partagés entre mes 
Promesses. 

Je n'ai que toi pour parler aux carrefours toujours chargés 
de me reconduire à toi. 
Tu m'as présenté l'humilité rêvée dans un impossible rêve 
et tu m'as prêté le verbe être pour remplacer un avoir 
perdu. 

La nuit sera désormais longue avant demain, mais je suis la 
propre montagne qui Tura mon ascension à l'inaccessible 
étoile qui habite tes yeux. 
Je ne serai jamais toi. 
Je te quitte ce matin et je m'habille de nos rêves afin de 
réussir à t'avouer que le silence a mieux à dire 

Les masques sont à jamais tombés. 
Tu me guides sans un mot, mais l'idée que je deviens 
épargnés aux jamais des toujours me laisse sans savoir si je 
Dois être pardonné. 

Un cinquième horizon se dresse et je sais qu'un beau jour, 
quelqu'un te demandera qui je suis sans que tu saches où 
je suis parti. 
Tu as tourné ma vie en blanc et, de plus en plus, elle se 
dessine comme toi. 

Maintenant, je suis beaucoup plus que moi-même. Je peux 
ressentir ton essence comme je sais ressentir ce que les 
étoiles pourraient dire à tes yeux en te regardant les 
rendrent aussi belles. 

Tu m'emportes en des vents inconnus. 
Il existe une tendresse inattendue qui est déversée par 
mon coeur lorsque je mène cette unique guerre contre 
moi-même. 
Je n'ai que cet amour pour convaincre mon coeur de partir 
sans avoir peur de ne pas revenir. 

Tu as traversé ma vie comme j'ai traversé la tienne, mais ni 
Toi ni moi ne pouvons accoster à l'une sans rester 
accroché à l'autre. 
Pardon d'être dans la même situation que toi et d'être de 
ceux qui pèsent ses mots pour ne pas voir chaque jour 
quelqu'un d'autre que moi. 

La Mendiante du Chevalier

Moreny


Le miroir de l’illusion 

L’illusion, 
L’illusion d’une sécurité héritée du passé, 
Le sommeil sombre d’une destruction insensée, 
Les décideurs parcimonieux de notre aliénation. 

Et derrière la façade ancienne de l’habitude, 
Émerge la peur intolérable de la solitude, 
La fierté âpre d’un faux-semblant, 
Celui du bien-être aveuglément arrogant. 

Bien sûr nous prônons les grandes valeurs, 
L’amour, la liberté, la justice, la fraternité et le cœur, 
Pourtant la prétention de les appliquer est un leurre, 
Car notre richesse se nourrie avidement des mondes qui meurent. 

Savons-nous l’irresponsabilité de notre être mouton, 
Regardons bien notre liberté en démotion, 
Les bergers anonymes assurent notre condition, 
Et nous sommes délainé sous le bagne ignoré de notre soumission. 

Maintenant que nous nous savons prisonnier, 
Dans le bourbier de notre personne conditionnée, 
Détachons-nous des chaînes que nous avons nous-même acceptées à nos pieds, 
Et allons servir ensemble pour libérez la terre de l’esclavage toléré. 

Combattons la persécution, la corruption, 
la misère, la faim, l’égoïsme et l’oppression, 
Puisque la première façon de pouvoir évoluer, 
Et l’Unique Nation qui saurait nous sauver : 
C’est l’Unité d’un monde en juste relation.

Moreny


Le Pardon

Brisé par l'absence de romance dans tes yeux,
j'ai pleuré sur l'innocence de mon coeur Malheureux
car, lorsque je t'entrevoyais en moi,
j'étais un amoureux ascétique de l'émoi
Dressé à dominer sa pathétique joie
Pour ne pas réveiller l'indifférence de sa chair en Toi.

Vacillant sous l'inondation implacable
de tes silences impénétrables,
j'ai nagé aveuglément contre tes sens ineffables
même si je savais péniblement que cette impossible fable
n'avais aucun sens praticable.

Ignoré par l'émergence de ton froid manteau
pour mes maux,
je me suis enfouit dans ces terres
soigneusement labourées de mes rêves d'espérance.
Puis dans cette lointaine vallée silencieuse,
semée de mes bonheurs passés et soudain germée d'un horizon nouveau
j'ai libéré mon coeur de l'étau de l'ignorance.

Savourant mes premiers jets de bonheur depuis l'éternité,
j'ai pardonné mon âme pour toute la
haine que j'ai eu à t'aimer.
Mais alors, avec cette unique et nouvelle Liberté,
j'ai débusqué l'oiseau bleu du coeur désarmé
afin d'unifier la foi et la loi pour
tracer le chemin et Forcer le Destin de mon Amour libéré.


L'Humour Divin 


Il s’en va bon train dans son jardin comique 
Dans son sillage un entrain de poisson aquatique 
Souriant d’un silence mathématique dans son sein sans panique 
Illuminant son chemin de sa tunique au couleurs du cirque 

Dans sa main 
Deux ballons terriens 
C’est la triste heureuse dualité de l’être humain 
Ils se réunissent au centre de l’Amour saint 
Pour créer l’être de l’Humour Divin ; 

Ô rumeur de douce frivolité 
Derrière toi un rire de mauve légèreté 
Tu remues de ton ventre rire éthéré 

Je ne suis pas lourd ce soir 
Car ma joie s’envole par-delà ma séparativité 
Qui peut attiser ma haine trépassée 
Rien ne pourra me chavirer 
La volonté d’une lueur enflammée 
Un maquillage désert se marque sur mon cœur libéré 
Je m’appelle l’Être dans ce qui est de ma divinité 

Dans mon ventre une spirale musicale 
Un Amour qui permet d’éclaircir ma chorale 
Un enseignement silencieux 
C’est de toi que je parle 
Ô grande bohême des cieux 
Jovial 

Ce qui nous sépare ne pourrait être autre chose que le mal 
Au poids de cette force je répondrai par l’envol de mon Graal 
Que ceci soit ma destinée finale 
Pour que puisse éclore mon Amour floral 
A toi je Suis reconnaissant 
Pour ton chuchotement 
Pour ton enseignement 
Du rire compatissant 

A toi je Suis éternellement aimant 
Pour tes violons de l’Âme s’harmonisant 
Pour tes pianos du Cœur s’accordant 
De ton Amour infiniment vivant 

De toi mon deuil s’est détaché 
Librement 
Je saurais t’aimer maintenant 
Lentement 
Je te regarderai Présent 
A toi j’offre cette feuille de l’Amitié 

Moreny


Ma Beauté

Je Suis l’eau de la Vie
Chacune de mes larmes se transforme en oiseau
Un cadeau dans chaque nouveau berceau
En enfant de l’Amour Infini

Mon parcours est parsemé d’embûches
Mais à chaque fois que je chute
Un regard aimant se lève dans le noir
Mon regard qui m’aime me transforme en espoir

Cherchant la Lune en miroir
Je vagabonde mes passions dans ce manoir
Je m’enflamme alors de pouvoir
 Être aimé de la Déesse du Savoir

À chaque pas chancelant sur le trottoir
Je cherche parmi nous un accrochoir
Le Ciel vient me donner un mouchoir
Et je marche à nouveau sans déboire

Je Suis si tendre dans mon épais manteau bleu
Parfois je l’enlève par courage de montrer mes yeux
Et dedans le cœur de ceux qui me voient dans ce nu lumineux
Une fleur éclot et vient semer partout l’Étoile de Mon Dieu

J’apporte à tes lèvres en sourire de miel
Un sensible émoi de ma Joie qui te veille
Que j’aime partager avec toi cette douve vermeille
Où je chante par dedans ton être ma Verte Merveille

Ma volonté d’être en Vérité est inimaginable
Je sais que j’en suis capable
Ma Réalité n’est pas une fable
Je suis lancé d’une étable
Où j’ai prononcé enfin mon Être Véritable


Ma Tendre Bohème

Ventre qui expire un accordéon 
Entre le rire d’une passion 
Vendre sa bohème à l’abandon 
Pour la cendre de Morphée en explosion 

Ce soir je danserai avec tes sourires, 
Toi sensuelle dame de mes raisons de plaisirs, 
Puisse mon soupir t’offrir des vagues d’élans voûtés, 
Sur le désir de tes blagues exaltés. 

Puisses tes cuisses venir nourrir le long supplice 
De mes chandoigtés affamés 
Et puisse ce chemin de délices découvrir le risque 
D’une fantaisie désaltérée dans la source rouge 
De ta vallée surveillée. 

Contempler la nuit t’endormir, 
Temple aimé depuis l’avenir, 
L’embellie luit sur ton devenir, 
Dans ton lit puis-je t’attendrir. 

Renaissance ocre d’un divin humour, 
Connaissance propre d’un saint amour, 
L’errance de toi en moi pour toujours, 
Décence d’un toit dans la loi de tous les jours.

Moreny


Ô Mage de Lune

Elle s’est élevée à son horizon, 
Les Dunes de la fierté sont en Passion, 
Douces et rebelles sont ses raisons, 
Ô sensuelle Astre de toute saison. 

Toi Seule dévoilée au Minuit bleu, 
Ta chair blonde et luisante au Milieu, 
De cent lieux épuisés par les amoureux, 
Regorgés de tes charnels feux. 

Ô Dame Reine des lumières sereines, 
Des calmes Mers aux fleuves écharnés Tu es la Gradienne, 
Porteuse d’Une clé mariée à sa main Marraine, 
Elle s’ouvre le Cœur aux Marées qu’Elles sèment. 

Pudique Ses courbes s’échelonnent, 
Se fondant harmonieusement à la Robe noire de la Nuit qu’Elle affectionne, 
Dévêtu et Parfaite, 
Rien ne l’achète, 
Elle danse dans nos yeux, gratuite. 

Puis Elle S’en retourne à Ses quartiers, 
De notre fenêtre Elle disparaît en Entier, 
En Secret on la sait toujours Présente mais discrète, 
Car en Soi elle fait la fête la Divine Coquette! 

Ô Mage de Lune 

À ta Lumière, 
Oh Toi ange gardien, 
gracieuse geôlière de la lune, 
nocturne, 
qui, caressée par le vent marin 
apporte la tendresse des désirs humains, 
car en tes insondables mains 
peut résider un trésor sans remords, 
encore plus fort que la mort. 
Néanmoins, toujours dans ces mêmes mains, 
se dresse 2 ombres reptiliennes protégeant ton sein .

Dès lors, puisse l'ombre lunaire révéler ton visage lumineux 
et tracer notre passage des étoiles d'or quittant tes cheveux. 
Et puisse notre chemin devenir le reflet, 
subtil, 
de ton Amour sans fin pour la vie, 
fragile, 
qui s'étire doucement vers ton rivage secret.

Moreny



Moreny est un peintre


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Mise à jour : le 28 décembre 2004